Suzanne
avec sa machine d'origine.
HISTORIQUE :
Tout est parti d’une boite en carton contenant des plans, jamais ouverte depuis des décennies, et appartenant à un des membres de l’association SEQUANA, petit fils de Georges SCHINDLER.
Après des soins très particuliers entre les mains d’un maitre papetier, les plans ont révélé leurs secrets, Quelques coupes de machines a vapeur, mais aussi de belles lignes de coque, répondant au voluptueux prénom de SUZANNE.
Aussitôt des groupes de travail se sont constitués pour tenter d’en savoir un peu plus sur la vapeur de plaisance française vers 1880. Entre autres, le Musée de la marine et le Centre National des Arts et Métiers, ainsi que le musée de la Batellerie ont répondu favorablement a nos sollicitations. Il fallait bien découvrir qui était ce constructeur Schindler, d’autant plus , qu’après avoir fait quelques recherches dans la famille , Georges Schindler est revenu pousser les portes de l’Association les bras chargés de ….la machine a vapeur d’époque ! ! !
Un plan de coque + une machine = La naissance d’un projet ! ! ! Reconstruire Suzanne .
LA COQUE :
Sous la houlette de son infatigable Président , SEQUANA est parti en quête de fonds pour démarrer le projet .
Après plusieurs mois d’efforts, le projet SUZANNE de SEQUANA a terminé Lauréat de la Fondation du Patrimoine de la Banque Populaire.
Les ciseaux à bois sont sortis de leurs étuis … et les clefs a molette ont claqué du bec !!!
Pour la fabrication de la coque la solution PENTADE (prononcer PINTADE) a été mise au point. Un Groupe de 4/5 personnes travaillent au chantier pendant 5 jours consécutifs selon un déroulement prévu par un membre de SEQUANA , charpentier naval de métier. Il aura fallu quelques 8000 heures reparties sur 2 ans environ.
LA PROPULSION :
• Sur Le plan, partant d’un cercle pour la chaudière et un petit rectangle pour la machine , les amis vaporistes des chemins de fer des Chanteraines , ( 92 Villeneuve la Garenne ) très vite rejoints par les membres très actifs de l’A.B.V. se sont proposés pour redéfinir la propulsion de Suzanne .
• Du bout de croquis sur le coin d’ établi, aux feuilles de calcul par mail, tout en feuilletant quelques trop peu nombreux bouquins d’époque sur la vapeur, petit a petit la définition de nos besoins en terme de chaudière est née
pendant que les mécanos unis autour de la machine lui redonnait sa jeunesse . Un ami vaporiste de Suisse a refait une série de calculs sur le volant d’inertie …
• Entre les conseils, les informations , et les suggestions de tous ceux qui ont cru à ce projet, nos prospections nous ont permis de trouver un fournisseur pour la chaudière , pour la ligne d’arbre et l’hélice ( dont il a fallu aussi refaire tous les calculs !)
ainsi que pour la machine et ses accessoires périphériques.
Une telle expérience montre a quel point peut être forte la fratrie vaporiste.
• En automne , une locomotive a été rallumée pour nous permettre de faire marcher la machine de Suzanne à la vapeur ..et quand il s’est agi de faire des soudures …comme par miracle , le jour voulu une main sure tenait le chalumeau qui convenait. Que tous ceux qui ont participé soient remerciés C’est surement a cause d’eux entre autres que nous avons pu tenir nos délais.
Pour en savoir un peu plus sur cette aventure, il faut aller ici